sonate en utは長く使うものだから、しっかり吟味!

＜p＞La Sonate ? Kreutzer (Edition Int?grale - Version Enti?rement Illustr?e)＜/p＞ ＜p＞* Inclus une courte Biographie de L?on Tolsto?＜br＞ ＜br＞ Descriptif : La Sonate ? Kreutzer : une affaire de famille ? D?s sa parution, en 1891, elle a d?cha?n? les passions, et les r?ponses litt?raires de sa femme et de son fils rassembl?es ici r?v?lent, de mani?re ?clatante, les cons?quences profondes de la crise morale et spirituelle de L?on Tolsto?, au c?ur m?me de sa famille. De tous les ouvrages de Tolsto?, La Sonate ? Kreutzer est sans doute celui qui d?voile, de la fa?on la plus remarquable, les paradoxes de son ?uvre et de sa personnalit?. Jusqu’? la derni?re ligne transparaissent le d?go?t pour le mariage qui n’est que de la ≪ prostitution l?galis?e ≫, la haine des femmes ≪ qui se vengent de nous en agissant sur nos sens ≫, sa conviction que, pour ob?ir ? la volont? de Dieu, l’homme doit s’abstenir de procr?er. Sa femme, Sofia Andre?evna, qui copie le manuscrit, ?prouve, en le lisant, autant de fascination que d’horreur. Sa vengeance restera cach?e. Peu connu, m?me en Russie, ? qui la faute ? r?v?le un talent litt?raire nourri par un besoin d’expression personnelle et de justification. ＜br＞ ＜br＞ Extrait : Des voyageurs descendaient de notre wagon, d’autres y montaient ? chaque arr?t du train. Trois personnes cependant rest?rent, allant comme moi jusqu’? la station la plus lointaine : une dame ni jeune ni jolie, fumant des cigarettes, la figure amaigrie, coiff?e d’une toque et v?tue d’un paletot mi-masculin ; puis son compagnon, un monsieur tr?s loquace d’une quarantaine d’ann?es, avec des bagages neufs et bien en ordre ; puis un monsieur se tenant ? l’?cart, de petite taille, tr?s nerveux, entre les deux ?ges, aux yeux brillants, de couleur ind?cise, extr?mement attrayants, des yeux qui sautaient avec rapidit? d’un objet ? un autre. Ce monsieur, durant presque tout le trajet, ne lia conversation avec aucun voyageur, comme s’il fuyait soigneusement toute connaissance. Quand on lui adressait la parole, il r?pondait bri?vement, d’une fa?on tranchante, et se mettait ? regarder obstin?ment par la vitre du wagon.＜br＞ ＜br＞ Pourtant il me parut que la solitude lui pesait. Il semblait s’apercevoir que je le comprenais, et quand nos yeux se rencontraient, ce qui arrivait fr?quemment, puisque nous ?tions assis presque vis-?-vis l’un de l’autre, il d?tournait la t?te et ?vitait d’entrer en conversation avec moi comme avec les autres. ? la tomb?e du soir, pendant l’arr?t dans une grande gare, le monsieur aux jolis bagages ー un avocat comme j’appris depuis ー descendit avec sa compagne pour boire du th? au buffet. Pendant leur absence, plusieurs nouveaux voyageurs entr?rent dans le wagon, parmi lesquels un grand vieillard ras?, rid?, un marchand ?videmment, v?tu d’une large pelisse et coiff? d’une grande casquette. Ce marchand s’assit en face de la place vide de l’avocat et de sa compagne, et tout de suite entra en conversation avec un jeune homme qui semblait un employ? de commerce, et qui venait ?galement de monter. D’abord le commis avait dit que la place d’en face ?tait occup?e et le vieillard avait r?pondu qu’il descendait ? la premi?re station. De l? partit leur conversation...＜/p＞画面が切り替わりますので、しばらくお待ち下さい。

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